Confirmation manifestation AESH 8 avril

7 Avr 2021

Nous vous confirmons, par ce mail, que la manifestation vers le ministère prévue demain, jeudi 8 avril, appelée par l’Intersyndicale FSU, FO, CGT, SUD, SNALC est maintenue.

« Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH,

pour l’abandon des PIAL* » !

Mobilisation nationale jeudi 8 avril 2021 !

Rendez-vous à 12h45 depuis la place Edmond Rostand (RER B Luxembourg) vers le Ministère de l’EN (en passant par Raspail et Auguste Comte).

Pensez à bien à vous munir de l’attestation de déplacement, avec une pièce d’identité. La préfecture de Paris a donné son accord pour la tenue de cette manifestation.

L’intersyndicale région parisienne a demandé une audience au ministère. Nous espérons être reçus. Notre délégué du Snudi FO 93, Pascal, devrait faire partie de la délégation.

Un cortège FO se retrouvera derrière la camionnette FO, un cortège AESH 93 sera présent. Nous vous invitons à y venir nombreux.

Cela fait trois mois que les AESH du 93 ont décidé de ne plus se laisser faire et de mener cette lutte pour leur droit. Parce qu’il est scandaleux que nos collègues AESH soient payés 800 euros par moi, parce qu’il est inadmissible qu’ils n’aient aucun droit statutaire, « ballotés » à droite et à gauche en fonction des décisions des IEN et DASEN, parce que la généralisation des PIAL* en Seine-Saint-Denis est l’affaire de tous, AESH, enseignants, élèves et parents, la présence du plus grand nombre demain est important ! Soyons nombreux !

Pour rappel : Vidéo du rassemblement du 9 février, en page d’accueil du site.

Le Snudi FO 93 organise une Réunion d’Information Syndicale le 14 janvier à Bobigny. 100 AESH sont présents. Ils expriment une grande colère face à leur précarité et la maltraitance de la hiérarchie. Ils décident d’appeler à un rassemblement devant la DSDEN et une grève le 9 février. Plusieurs réunions d’organisation de cette mobilisation, plusieurs tournées d’écoles, plusieurs contacts pris dans tout le département, amènent, rejoint par FSU, SUD et CGT 93, à cette grève de plus de 500 AESH le 9 février et un rassemblement de plus de 300 collègues. Des chants, des slogans, des revendications criées pendant des heures ! Un appel est lancé qui s’adresse aux AESH de la France entière : « Nous, AESH présents aujourd’hui, avec les organisations syndicales, appelons toutes les AESH de France, avec leurs syndicats, à se réunir rapidement, à s’organiser en comité de mobilisation. Nous devons tous ensemble aller au ministère, début avril serait une bonne date ! Parce qu’il y en a marre d’être pris pour des esclaves, parce que nous voulons retrouver notre dignité, parce que nous voulons un vrai statut et un vrai salaire, parce que nous voulons l’arrêt des PIAL et l’arrêt de la dégradation de nos conditions de travail, parce que nous ne sommes pas des « bouche-trous », nous sommes de vrais professionnels ! Dans la France entière, constituons nos délégations, allons voir Monsieur Blanquer, exigeons la satisfaction de nos revendications ! Emparons-nous de la mobilisation. Nous irons jusqu’au bout ! ».

Depuis, dans de nombreux départements de France, des AESH, avec leurs organisations syndicales se réunissent, se rassemblent, seront mobilisés le 8 avril, appelés par les organisations syndicales !

Comme le disent les AESH du Snudi FO 93 (de nombreux AESH du 93 ont adhéré au Snudi FO 93 en quelques semaines, des délégués s’organisent chaque jour…) : « le 8 avril n’est qu’une étape, nous irons jusqu’au bout » !

Soyons nombreux demain, 8 avril à 12h45,

place Edmond Rostand à Paris !!!!

Bonne journée à tous,

Pour le Snudi FO 93

Pascal Croizer, membre du bureau départemental, responsable du mandat AESH

César Landron, secrétaire départemental.

*PIAL : mutualisation de l’accompagnement des élèves qui, au nom d’un accompagnement du plus grand nombre d’élèves à moyen constant, deviendra du saupoudrage d’accompagnement… De nombreux élèves vont perdre de nombreuses heures, les AESH vont se retrouver à accompagner une heure par-ci, une heure par-là, de plus en plus d’élèves. Cela va dégrader considérablement leurs conditions de travail déjà difficiles. Mais cela va dégrader, également, les conditions de travail des enseignants, des directeurs…